Sous la grande voûte soir.

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C’est une peur qui gravite en ressac des maraudes, à l’aimant des vivants, et méandre sa ritournelle prognathe de grand chien noir sadien.

Les soirs de soir profond, elle rascasse la chair au tendon et bave à dolor ses poudrées d’effets retards, elle germine sous la langue ses brandons qui déflagrent en brûlure au creux de l’hébétude d’un plexus au soleil défaillant.

Une peur qui grave au froid du canif son sourire vinaigre aigu sur le tendre des paupières

et insémine tout son soi de hurlements muets à l’à-pic de face de la face nord, criant son rebours, aboyant sa misère de pavot, rageant sa nature tombée à l’étrille des plumes noires.

A la mémoire,

la mort du petit chat linceule le premier âge-déjà.

A la mémoire,

je le vis tombé soc sous la croque d’un moins phalène du cru qui poursuivit chemin de son pas ainsi-va.

On meurt à moins.

D’une fracture de confiance, d’une mort-oubli-dans-la-semaine, d’un déni (amanite) de la vie à l’étal, d’une céphalée de têtes creuses de tant d’icis, mais rases de là-bas venteux qui s’empierrent.

Pas de battues, de balle d’argent comme murène à culasse, de souvenance ex-voto, pas d’oraisons, non plus, à la hampe des grands souffles qui démâtent razzia et voceri, et pas de paumes ointes au marbre des paupières.

Car on meurt à moins.

D’une hasarde de mauvais caillou, d’un rire jeté-visage qui titube ton père au-delà.

Et l’on respire blessure comme un cheval qu’on damne.

Alors, biffe noir les hilaries, porte voile noir en scaries et porte masque à la commissure jusqu’à l’oublinoir de ton temps vertige du lâcher giron, puis macère à la lie les râpures toutes des tapinois multiples.

Et pleure lacryme amer sous la grande voûte soir ce petit clin d’œil rouge de l’humeur fatum du temps.